1. Immobilier
  2. Actualités immobilières à LAMBALLE
  3. LAMBALLE : LE CHEMIN DES LAVOIRS, UNE FACON ORIGINALE DE DECOUVRIR LAMBALLE

LAMBALLE : LE CHEMIN DES LAVOIRS, UNE FACON ORIGINALE DE DECOUVRIR LAMBALLE

Publié le 12/08/2023
A Lamballe, il existe 91 lavoirs (11 lavoirs publics et 80 privés) datant du XVIIIème ou du XIXème siècle repartis le long de la rivière Le Gouessant.

À Lamballe-Armor, les lavoirs sont les témoins d’une époque pas si lointaine où les machines à laver n’existaient pas. C’est l’occasion d’une promenade nature, familiale, bucolique et gratuite.

(crédit photo : CENTURY21, Cœur de Penthièvre)

En vous baladant de la rue des Moulins au plan d’eau de la ville Gaudu, vous découvrirez 6 sortes de lavoirs différents allant de simples marches aux lavoirs couverts, témoins de l’époque révolue des lavandières. De la pierre plate aux quelques marches au bord de l’eau, en passant par de vastes bassins creusés et couverts soit d’ardoises, de tôles ou de tuiles, avec ou sans muret et quelques fois dotés d’un appentis en bois, ils présentent tous un grand intérêt patrimonial.

C’est à partir de la fin du XVIIIème siècle, que l’on retrouve la trace des premiers lavoirs. Mais c’est durant la deuxième partie du XIXème siècle, que la construction des lavoirs prend son élan. Cet essor s’explique par la création d’un comité d’hygiène pour organiser les mesures à prendre dans les communes pour endiguer les épidémies successives qui touchèrent largement les costarmoricains, et la loi du 3 février 1857 incitant la construction de lavoirs subventionnés.

(crédit photo : CENTURY21, Cœur de Penthièvre)

Les maisons qui possédaient un jardin donnant accès sur le Gouessant, avaient toutes leur lavoir (appelé poussoué en patois) composé de quelques marches, sur lesquelles les lavandières s’installaient à genoux dans la « boite à laver » remplie de paille, pour un peu plus de confort, afin de savonner le linge à la cendre de chêne et le frotter à même la pierre. Cette tâche, qui nous parait aujourd’hui pénible et fait référence au dur labeur des grands-mères, permettait un moment de convivialité. En effet, toutes personnes n’ayant pas de lavoir, était invitée à partager le poussoué d’une autre et les lavoirs publics situés sur une rue donnant sur la rivière, rassemblaient toutes les habituées. Privés ou publics, les lavoirs étaient de lieux de rencontres où laver en bavardant était plus gai, où les nouvelles locales se répandaient ainsi que les cancans….

(crédit photo : CENTURY21, Cœur de Penthièvre)

Malheureusement, les lavoirs étant réservés à un usage populaire et ne faisant pas partie des ouvrages d’art, l’histoire des lavoirs de Lamballe est peu connue.

Certains d’entre eux ont pu être restaurés, notamment entre le plan d’eau et le parking des tanneurs, le long du chemin des lavoirs (grâce à l’association « les lavoirs Lamballais »). Aujourd’hui, certains propriétaires, fiers de leur patrimoine, font perdurer la tradition en étendant du linge de grands-mères et en ajoutant des accessoires utilisés à l’époque des lessives au bord de l’eau.

L'agence étant située au 17 rue Saint martin et sur le chemin des lavoirs, n'hésitez pas à venir nous rendre visite avant votre balade ou à votre retour.

 

Suivez l’actualité immobilière et rejoignez-nous